Sibyllin

Sibyllin ressemble à un Gallame assez normal, si l'ont fait abstraction des nombreuses cicatrices qui le couvrent sur tout son corps, et de son oeil gauche, vitreux. On sent qu'il as passé de mauvais moments. Son visage reste toujours fermé et il semble toujours prêt à se battre.

Un iceberg. C'est le mot pour décrire le plus utilisé. Il n'exprime aucun attachement envers les gens, on le lui reproche énormément d'ailleurs, mais cela ne l'atteint absolument pas. Aussi étrange que cela puisse paraître cependant il ne tue jamais de sang froid, et se réserve le droit de refuser un contrat demandant explicitement la mort d'une cible. Sa soeur ne fait pas exception, il est rigoureux avec elle, et froid, à peine moins qu'il le serais envers les autres. Il déteste par dessus tout qu'on change les termes d'un contrat quand il exécute celui-ci

Sibyllin et Sibylline auraient pu être des Helmiens comme les autres, avec leurs joies et leurs peines, si le destin n’en avait pas décidé autrement.

Cette histoire commence un 7 de Eara, dans une petite maison de Larkos. Dans cette dite maisonnée, régnait une politique un peu particulière. En effet, la famille de Sibyllin et de sa sœur demeuraient mercenaires depuis de nombreuses générations. Les deux bambins n’échappaient donc pas à cette règle en venant au monde, comme le voulait la tradition familiale. Etre mercenaire était un honneur pour tous, une gloire secrète, ou bien parfois un peu trop mise en avant. Tant et si bien que bon nombre des membres de ce petit « gang » furent vite rattrapés par la Garde, pour quelques méfaits.

En revanche, le père des deux nouveaux nés, Darius, avait fréquenté, à l’instar de son épouse, cette fameuse Garde. Bien vite, il avait été recalé pour son manque de discipline, mais avait toujours été – un minimum – apprécié de ses semblables.  Parvenant même à se faire quelques amis, il était décrit comme quelqu’un de, certes, insolent, bagarreur et « vaurien », mais aussi comme courageux, affectueux, mais surtout toujours fidèle à ceux lui faisant confiance.

La vie de Darius n’avait guère été simple. Né de deux Gardevoir, il n’obtint jamais l’amour de sa mère, qui le haïssait comme la peste. Elle qui désirait tant une petite Tarsal, avait obtenu un male imbu de lui-même, également menteur à souhait. Dans sa tendre jeunesse, le petit Kirlia, en plus de subir les moqueries de ses camarades, dues à son physique très efféminé, menait de plus une existence précaire. Le père de Darius ne s’occupant guère de sa famille, et préférant disparaitre de longues journées durant, c’était la figure maternelle qui prenait le poste de meneuse à la maison. Ménage, cuisine, courses, éducation ; les journées s’enchainaient, monotones et lugubres. Dans la modeste demeure, Darius s’efforçait de faire son possible, afin de plaire à sa mère, de lui montrer qu’elle pouvait compter sur lui… En vain.

La naissance de la tant attendue Tarsal, aux 14 ans du jeune Kirlia, acheva le tout. Au commencement, en tout cas. Lorsque cette petite demoiselle naquit, Darius la détesta de tout son être. Puis, quand la Tarsal avança en âge, le frère et la sœur se tissèrent une certaine complicité, étrange, délicate. C’était là un savant dosage de retenue, de sympathie, de quelques phrases amusées ici et là, puis, des confidences, des aveux, une confiance mutuelle, fusionnelle. Les deux jeunes Helmiens ne se cachaient plus rien. Il y avait entre eux une entente parfaite. La mère, Arka, en fut même agréablement surprise. Mais ne le montra pas. Ce fut une chose que Darius remarqua, qui le blessa toute sa vie durant.

Pseudonyme :Taehupo
Mot de Passe :Pas peur du vide
Comment êtes-vous arrivé ici ?Grace à Loon/Alearyon/Sibylline
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